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Rémi

Mis à jour le 12 août 2022

Publié le 20 juillet 2022
- Temps de lecture : 5 min

Sommaire

Ce tips est une ouverture sur l’utilisation d’un PIM. Attention, ce qui va suivre dépend fortement de la technologie de PIM.

Si je vous disais qu’il était possible de ne pas se servir uniquement de votre PIM comme un PIM. De pouvoir, par exemple, avoir votre référentiel magasin pour du Click & Collect ou bien un référentiel des ingrédients avec leur provenance dans l’agroalimentaire et même gérer du contenu pour applications tablette ou sites web « classiques ». 

Définitions

Avant de rentrer dans les détails, commençons par définir 3 termes :

  • PIM (Product Information Management), outil logiciel de gestion des données structurées des produits, le cœur de mes tips 
  • PLM (Product Lifecycle Management), outil logiciel de gestion de données non structurées des produits, permet cependant la gestion de version de produits (prototype, V1, V2…)
  • PXM (Product Experience Management) … définition 1, PIM avec certaines fonctionnalités d’un PLM. C’est la définition historique (en pratique, c’est plus un concept qu’une réalité).
  • PXM (Product Experience Management) … définition 2, PIM gérant l’écosystème de la donnée produit. C’est dans 99% la définition utilisée par les équipes commerciales des différents éditeurs de PIM.
  • MDM (Master Data Management), ensemble des outils pour gérer des structures de données (en gros PIM + DAM + CMS). Ce n’est pas un logiciel !

Comme vous pouvez le constater, ces termes font (tous) référence à des logiciels permettant de gérer des données (produits). 

 

La première définition de PXM étant plus rare et due à une intégration spécifique d’un PIM par l’ajout de fonctionnalités PLM, j’utiliserai la deuxième définition pour la suite de ce tips.

Vision PXM

Si vous me suivez depuis le début des tips, vous avez compris, sert à gérer vos données produits. Cependant, il arrive régulièrement que vous ayez besoin de référentiels associés à vos produits.

 

Par exemple, si vous vendez des produits à forte valeurs technologiques, vous avez besoin de développer un discours marketing autour de ces technologies et vous avez plusieurs produits qui utilisent les mêmes technologies. Avec un PIM, en se basant sur la définition vue précédemment, vous devez dupliquer ce contenu sur tous les produits ayant la même technologie. Ce qui est chronophage et très embêtant.

 

Heureusement, les solutions PIM d’aujourd’hui ont un modèle de données plus flexible et on peut gérer des référentiels qui coexistent avec le référentiel produit et sont intimement liés. Dans notre cas, nous créons un référentiel technologie, que l’on contribue et que l’on associe aux produits. Ainsi, si un nouveau produit utilise une technologie déjà contribuée dans le PIM, il suffit de faire l’association. Il n’est plus nécessaire de recontribuer le discours marketing associé à la technologie dans ce nouveau produit.

 

Ce mode de raisonnement est ce qui traduit par une manière de basculer d’une logique PIM à une logique PXM (et certains diront MDM). Nous ne gérons plus uniquement la donnée purement du produit, mais aussi la donnée d’une structure associée au produit (dans notre exemple, la technologie). Nous sommes sortis du contexte purement produit pour entrer dans l’écosystème produit.

 

Voici quelques exemples de référentiels complémentaires au référentiel produit que l’on peut trouver dans un PIM :

  • Dans le textile, avoir un référentiel des tailles. Cela permet de facilement contribuer les équivalences entre les différentes échelles (tailles US et tailles françaises par exemple)
  • Dans le mobilier, avoir une visibilité sur les produits exportés en plusieurs cartons (une table, c’est un plateau, plus des pieds par exemple). Cela permet ainsi de pouvoir informer le client qu’il y a plusieurs cartons ainsi que les dimensions et poids de ceux-ci (est-ce que cela rentre dans la twingo…)

Cette vision PXM est encore plus importante si vous avez des services. A première vue, une société proposant une gamme de services se dit que le PIM n’est pas nécessaire car le nombre de canaux digitaux est limité tout comme le nombre de services (en comparaison d’un catalogue produit dans le domaine du retail). Cependant, dans le cas d’une approche PXM, la donne change car le gros de la contribution concerne ce qui est autour du service.

 

Prenons un exemple, vous êtes une société dans le domaine de la coiffure et gérez un certain nombre de salons. Vous proposez donc des coupes de cheveux, des colorations et autres traitements capillaires. Vous vendez aussi quelques produits de soins capillaires. Maintenant, prenons pour usecase les colorations. À première vue, que vous teintiez les cheveux en blond ou en roux, le discours autour de la teinture est sensiblement le même. Cependant, en réfléchissant PXM, rien ne nous empêche de gérer un référentiel teinture. Vous pourrez pleinement contribuer un discours marketing autour de cette coloration (type de cheveux, conseils d’entretien, images…). En allant plus loin, nous pouvons imaginer associer cette teinture avec, si vous les vendez, les produits de coloration.

 

Cette modélisation permet ainsi de jouer sur 2 tableaux :

  • Mettre en avant vos services sur des canaux digitaux (site web, fascicule client…)
  • Avoir la possibilité de faire de même avec les produits et même réaliser de l’upsell entre les services et les produits

Comme vous avez pu le constater, un PIM avec une vision PXM peut radicalement augmenter l’éventail des possibilités marketing et de stratégie digitale.

 

Tout cela, c’est bien beau, mais dans la vraie vie, il faut contribuer. Un PIM sans contributions ne sert pas à grand-chose. Vous avez du mal à utiliser votre PIM mais vous êtes conscient du potentiel de celui-ci. Ne manquez pas mon prochain tips : « Et ils prièrent Jésus / Mahomet / Moïse… »

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